UN PEU D'HISTOIRE

Le bouillon.

À Paris, au XIXème siècle, une révolution. À cette époque, la boucherie Duval inaugure un établissement servant ses « bas » morceaux, cuits de diverses manières, ainsi que leur bouillon.

Carte de qualité et addition douce assurent le succès de la maison. Une seconde suit, monumentale. Puis d’autres encore. 

Le bouillon est né.

Bouillon les echos
Bouillon vogue
Bouillon telerama

Aujourd’hui, à Paris, cette façon de restaurant-brasserie de tradition inspire deux tables et une échoppe pour la vente à emporter comme la livraison.

À tout seigneur, tout honneur : dans le 18ème arrondissement, place au précurseur : le Bouillon Pigalle et ses deux étages, ses 200 couverts en salle et 100 au balcon, ses banquettes rouges, ses chaises Thonet, ses plats sans âge typiques…

Bouillon telerama

Dans le 3ème arrondissement maintenant, autre décor, autres réconforts. L’ex-Chez Jenny accueille désormais le Bouillon République et le Bouillon Service. 

D’un côté, une brasserie mythique millésimée 1932, aux 450 couverts, salons privatisables, boiseries sculptées, panneaux de marqueterie et carreaux d’époque ripolinés. 

De l’autre, une boutique léchée où de larges vitrines vous offrent le choix, entre snacks et classiques, sans l’embarras.

Bouillon les echos

Aux restaurants, le bon, le traditionnel et le pas cher voient grand, dans l’assiette comme dans le « ballon ».

Des œufs mayonnaise aux profiteroles, en passant par le bouillon de volaille et vermicelles, les bulots, la soupe à l’oignon, la saucisse au couteau, le steak frites, l’île flottante, le riz au lait…

De midi à minuit, pour toutes les bourses, ces plats de toujours, ceux que la France a fait sienne, défilent. Les eaux, sodas, vins, « bulles »… suivent.
Du jéroboam au verre, ils coulent à la verse ! 

Renversant.

Bouillon vogue
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